Des panneaux rédigées en français volés

Comme dans tant d’autres pays, le sentiment de nationalisme apparaît quand l’indépendance culturelle ou tout ce qui peut concerner le patrimoine du pays est menacé par les intrusions politiques des autres pays. La population Basque garde jalousement ce nationalisme qu’elle n’entend pas céder ou même détouner selon les communications. Notamment dans les villes de Bayonne et de Biarritz, des groupes de jeunes indépendantistes basques ont prouvé leur mécontentement contre la francisation ou le changement des noms des communes basques par l’Etat français. La disparition des panneaux dans plusieurs petites communes mais aussi dans de certaines villes a été la première conséquence de ce sentiment nationaliste.

Rédigés en langue française, ces panneaux se présentaient comme un véritable défi pour un groupe nationaliste nommé « Groupe Aitzina », qui se traduit « En avant ! » en langue Basque. D’après plusieurs sources sûres, ces indépendantistes s’élèvent contre toute tentative de soumettre leur nationalisme sous la houlette culturelle française dans leur pays. Pour eux, le fait de nommer certaines de leurs communes sous une appellation française a été considéré comme une véritable insulte à l’encontre de leur pays. Animés d’une volonté farouche de construire un Pays Basque Souverain, ces nationalistes confirment qu’ils lutteront sans cesse pour disposer d’une liberté totale de leur pays. Pour eux, laisser les français modeler à leur façon l’indépendance et surtout l’identité culturelle du pays basque est totalement impensable. Construire un Pays basque souverain et digne d’être « euskaldun », ou possédant la langue Basque devient le mot d’ordre pour le groupe Indépendantiste Basque.


Bien programmés pour toucher le nationalisme et le patriotisme des français envers leur propre pays, des jeunes nationalistes membres du groupe basque « Aitzina » ont marqué leur mécontentement et se sont levés contre l’immixtion française dans l’identité basque, durant la journée du 14 juillet même. Un communiqué a confirmé que ce soulèvement dénonce l’attitude et le mépris de l’Etat français envers les autres pays.
Ce jour fatidique, ou durant la Fête Nationale Française, à peu près une centaine de panneaux dérobés a été programmée être renvoyée en France dans un train partant de la gare de Saint-Jean-De-Luz vers Paris. Mais devant le refus des voyageurs et pour le respect de la liberté de tout le monde, les panneaux n’ont pas pu être montés à bord du train et sont restés à quai.
De source sûre, alors que des panneaux ont été retrouvés à la gare dans les Pyrénées Atlantiques, le nombre total des panneaux dérobés n’a pas pu être confirmé par les autorités basques. Ce qui est sûr c’est que la Mairie de Cambo n’a déposé une plainte qu’uniquement pour le vol de quatre panneaux auprès de la Gendarmerie. Naturellement, cette plainte a fait l’objet d’une enquête judiciaire pour vol et recels de vols.

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