Pedro Sanchez, le nouveau patron du parti socialiste espagnol

Devant le député Basque Eduardo Madino qui a ravi 36% des voix et l’universitaire Andalou José Antonio Perez Tapias, Pedro Sanchez a conquis la majorité des militants du parti socialiste espagnol par son charisme, son sourire et surtout sa promesse de faire du parti socialiste « un parti gagnant ». Elu comme nouveau secrétaire général du parti socialiste espagnol par le puissant bastion socialiste d’Andalousie, il a pu conquérir presque la moitié des votes.


Il aura à répondre aux responsabilités de chef de file des 197 000 militants du PSE qui se prononcent comme la principale force d’opposition au gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Très fair-play, son principal rival, le député Eduardo Madina qui a opté sur son expérience dans l’élection, a immédiatement félicité le succès de Pedro Sanchez.
Il faudrait noter que, tout comme José Luis Zapatero qui a ravi le titre de chef de file à José Bono en 2000, Pedro Sanchez a également battu cette fois, le favori du parti socialiste espagnol. L’élection sera ratifiée officiellement lors d’un congrès extraordinaire qui aura lieu vers la fin du mois de Juillet.


Mais tout n’est pas acquis pour autant car les élections primaires prévues en Novembre reprendront les mêmes procédures d’élection. Les batailles seront rudes quand il s’agira de désigner le député qui représentera le nom du parti socialiste espagnol aux élections générales de 2015.Pour Pedro Sanchez, sa principale préoccupation sera une sérieuse bataille contre l’inégalité, la pauvreté, la précarité de l’emploi et la violence conjugale.


Le nouveau élu comme Chef de file du PSOI a promis que la corruption sera son ennemi juré et que ses efforts tendront surtout à solutionner les problèmes des générations et d’assurer une meilleure entente avec les jeunes espagnols qui se sont vus contraints de partir en Allemagne, en France et ailleurs pour trouver du travail.
Pedro Sanchez a commencé à contacter le Gouvernement Français pour solutionner la fuite de cerveaux avec l’exil économique des jeunes diplômés espagnols. Pour lui, confirmant ses dires durant sa campagne électorale, les promesses et la nécessité de renouer avec la base seront tenues. Par ailleurs, il a affirmé que sa victoire marque d’ores et déjà le commencement de l’arrêt des activités de Mariano Rajoy au poste du Chef de Gouvernement.

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